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Rivera tape sur les nerfs de Bisping

Il
y a cinq ans, Michael Bisping a gagné la deuxième saison de The
Ultimate Fighter et il est tout de suite devenu le grand espoir
Britannique du MMA et une star de l'UFC. Aujourd'hui, il est devenu
un challenger dans la catégorie moyen de l'UFC. Il prépare
actuellement un combat contre Jorge Rivera lors de l'UFC 127 à
Sydney, et il compte fermer la bouche à un adversaire qu'il estime
trop bavard, et par le même temps, s'approcher d'un combat pour la
ceinture.

Depuis
son arrivée à l'UFC, par biais de l'émission de téléréalité,
Michael Bisping a énormément évolué en tant que combattant, et
il en est fier. « Je suis à l'UFC depuis cinq ans
maintenant, » il dit, « il y a beaucoup de combattants
qui ne durent pas aussi longtemps » et il est encore plus fier
du travail qu'il a fait pour arriver à sa position actuelle. Il
continue « J'ai été obligé d'évoluer, lorsque je suis
arrivé j'étais un cogneur du niveau Britannique, et maintenant je
suis devenu un combattant complet. Et
ce, depuis mon arrivé à l'UFC. »

'The
Count' sait aujourd'hui ce qu'il faut pour être un combattant à
l'UFC, alors il a du respect pour ses adversaires, et il préfère
que cela reste ainsi. « Regarde ma carrière, tu verras avec
des mecs comme Dan Miller, Akiyama, que du respect ».

Son
dernier combat, contre le Japonais Yoshihiro Akiyama prouve, à ses
yeux, qu'on peut avoir du respect pour son adversaire, mais cela
n’empêche pas de partir à la guerre une fois dans l'Octogone.
« Akiyama est un vrai guerrier et un combattant d'élite. Il a
du punch aussi, avec des grands noms sur son palmarès. », il
explique clairement l'estime qu'il a pour son adversaire. « Lui
et moi, on a été très respectueux l'un vers l'autre, mais dans la
cage il a failli me décapiter avec son premier coup de poing et on
s'est tabassé et on a fait le combat de la soirée. »

Alors
lorsque des adversaires lui manquent de respect, il ne garde pas sa
langue dans la poche. « J'ai la réputation de quelqu'un qui
parle beaucoup, et
je ne nie pas avoir dit des choses, ou avoir insulté mes adversaires
de temps en
temps », Bisping avoue, « Mais ce n'est jamais moi qui
commence ».

Mais
c'est tout de même un Anglais, et il montre son Fighting Spirit dans
toutes les situations « Si quelqu'un veut une guerre de mots
avant la vraie bataille dans l'Octogone, il n'y a pas de soucis. Je
ne suis pas comme GSP, je ne vais pas regarder et sourire pendant que
quelqu'un m'insulte ». Mais pour Michael, tout cela fait partie
du jeu, « Si quelqu'un veut être con avec moi, moi aussi je
vais être con. Mais la plupart du temps, c'est juste pour m'amuser »
il explique.

Bisping
comprend le besoin de parler avec les médias, et de créer du buzz
autour d'un combat. « Je pense que j'ai fait au moins 1,000
interviews depuis que je suis à l'UFC ». Et il ne comprend pas
les combattants qui ne le font pas, « Je me sens privilégié
que l'UFC me demande de parler pour eux. » Il explique, « En
plus, cela fait partie du boulot, pourquoi on ne voudrait pas faire
la promotion du sport qui nous permet tous de vivre? »

Taquiner,
et même insulter, cela fait partie de ses habitudes. « En
Angleterre, c'est les meilleurs amis qu'on taquine le plus. »
Il explique, « Avec mes amis, rien n'est sacré ». Il n'a
pas besoin d'insultes pour l'inciter à faire de son mieux dans un
combat« Je me donne toujours à fond lors d'un combat, quelques
soient les propos tenus ou dit » 
Mais
il y a des limites, et gare à celui qui les dépasse. « Les
propos de Rivera m'ont motivé, c'est sûr. Je suis un combattant
émotionnel, je suis un mec émotionnel et parfois cela me créer des
soucis. J'ai pris ses commentaires à cœur, et il va en
ramasser »

Au
vu de ses propos au sujet de son adversaire, il aura peut-être eu du
mal à se motiver pour ce combat. « Le nom Jorge Rivera ne m'a
pas vraiment fait sursauter. » Il dit, « Suite à mes
trois victoires face à Kang, Miller et Akiyama, et un combat serré
contre Wanderlei Silva – que d'ailleurs je pense encore avoir
mérité de gagner de peu- J'espérais affronter un combattant avec
un plus grand nom ».
Il
semblerait même un peu déçu avec le choix du matchmaker Joe Silva,
« Je me dis que, même si je gagne, je n'avance pas ».
Ses raisons sont claires, il ne croit pas que Rivera soit de son
niveau, « Je crois qu'il a pris un peu la grosse tête parce
qu'il a mis KO quelques brelles et quelques combattants qui n'ont
plus le niveau d'antan. Et tout d'un coup il se prend pour un
dur ». Mais Bisping a quelques conseils pour le boxeur de
Massachusetts, « Avant de vraiment passer pour un trou de cul,
il devrait regarder les mecs qu'il a battu et se demander pourquoi il
les a battu. ». « Sur ses trois derniers adversaires, le
seul que je connaisse était Nate Quarry, les deux autres j'étais
obligé de les rechercher sur internet. »

Si
les adversaires
de Rivera n'impressionnent pas l'Anglais,
au moins il a quelques mots positifs pour le résident de New England
« Je ne dis pas que Rivera n'est pas dangereux, il a du punch
et il peut se bagarrer », mais en vérité, il a peu d’estime
pour 'El Conquistador', « Je suis surpris qu'il se permette de
parler comme il parle. C'est quand même un mec qui s'est fait
soumettre par un kick-boxer du poids mi-moyen. »

Mais
Bisping est un combattant avant tout, et il accepte que cela fasse
partie de son travail « Je n'ai jamais, jamais refusé un
adversaire que l'UFC m'ont proposé. » Il précise, « Je
suis un combattant de l'UFC, et j'affronte celui qu'ils veulent que
j'affronte. »

Malgré
cela, Bisping est motivé, « Il n'a pas le même niveau que
moi, et je vais le lui montrer. Mais être embarrassé est le dernier
de ces soucis, car je vais vraiment le tabasser ». À écouter
Bisping, les insultes avant combat ont été une erreur. « Les
vidéos à la con que son équipe a fait – lesquelles ne sont même
pas marrantes, j'en ai vu de plus marrantes fait par des fans –
cela m'incite à m'entraîner plus. ». Pour l'Anglais, le
résultat est simple, « Je vais le tabasser et envoyer le
message le plus clair possible ». 

Et
bien qu'il a un éventuel combat pour le titre dans sa ligne de mire,
il ne se fait pas d'illusions. « Détruire Rivera ne va pas me
remettre dans la course, je le sais, mais c'est celui qui était
disponible ». Alors il fait avec, « Je le bats, puis je
bats quelqu'un avec plus de renommé et je vais me retrouver là ou
je veux être ». Et il est déterminé, et confiant « Je
sens que je suis prêt à combattre au plus haut niveau, et à donner
le meilleur de moi, 2011 sera mon année ».